Pour un monde meilleur
Ariel REBIBO
Dans la Bible, la genèse de l’humanité est jalonnée de fautes. Adam et Eve contreviennent à l’ordre divin de ne pas manger de l’arbre de la connaissance. Leur fils Caïn tue son frère Abel. Quatre générations plus tard Lemekh déclare être lui aussi un assassin. Puis au bout de dix générations l’humanité, s’étant trop corrompue, est détruite par le déluge. Seul Noé et sa famille sont sauvés grâce à l’arche qu’ils se construisent suivant l’ordre de Dieu.
En lisant ces récits, nous pouvons être portés à désespérer en l’humain. Pourtant c’est une idée contraire que veut nous enseigner la Tora. Son message n’est pas transmis à des hommes instinctivement justes et bons, pour un monde parfait. La Tora décrit les hommes, les sociétés et l’Histoire dans leurs réalités. C’est donc “en connaissance de cause” que Dieu impose à l’homme de suivre Ses voies en pratiquant la justice et en recherchant la paix.
Il ressort donc des premiers récits de la Genèse un extraordinaire message d’espoir. Comme Noé chaque femme et chaque homme est capable de désirer le Bien et de trouver la force et le courage de l’accomplir. Aucune société, aucune idéologie ne servent d’excuses à ceux qui choisissent d’appliquer véritablement la justice. Ce sont ces justes qui posent les fondations d’un monde meilleur.
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